
CâĂ©tait magnifique de voir mon corps sâenvoler dans les soupirs de mes regrets. Ce poignet tailladĂ© de quelques coups de cutter mâenlevait des claques que lâon mâavait portĂ©es au cĆur. Mon bois parfait avait pris depuis le temps quelques Ă©gratignures, les veines Ă©taient de plus en plus visibles et la rĂ©alitĂ© cordiforme Ă©tait faite de calculs indescriptibles qui menaient toujours aux mĂȘme solutions qui annonçaient un non-futur perceptible .
CâĂ©tait extraordinaire de trouver une remĂšde, une essence, un vif et une dominante Ă tout ce que le problĂšme de la vie mâĂ©tait en offrande.
Au-dessus de ce mĂ©lange bourdonnant mon Ăąme bien quâemplie de tendresse bouillonnait de ce sommeil prolongĂ© qui sâoffrait Ă cet Ă©ternel que lâon me souhaitait.
CâĂ©tait magnifique de voir mon corps sâenvoler dans les soupirs de mes regrets. Ce poignet tailladĂ© de quelques coups de cutter mâenlevait des gifles que lâon mâavait portĂ©es au cĆur. Mais mon ange tutĂ©laire, ma puissance, mon murmure salutaire, ai-je le droit de me volatiliser en te laissant mes ailes pour te protĂ©ger ?
Ai-je le pouvoir de partir et dâemporter ta tristesse et tes amertumes avec mes principes de loyautĂ© que je nous endosse ?
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Ma crĂ©ature, mon pĂ©riple, la veine est Ă prĂ©sent entiĂšrement Ă nu, lâaffligeante rĂ©alitĂ© a une vue dĂ©sespĂ©rĂ©e, et mes soupirs sont une nouvelle fois emplis de regrets, mais une fois lâacte fait ils ne sont plus les mĂȘmes quâils Ă©taient au dĂ©but de cet acte acharnĂ©.
Au-dessus de ce mĂ©lange bourdonnant mon Ăąme bien quâenvahie de tendresse bouillonnait de ce sommeil prolongĂ© qui sâoffrait Ă cet Ă©ternel que lâon me souhaitait. Je mâen vais et jamais je ne reviendrai, le mal deviendra le bien, la mort tâoctroiera une inĂ©dite vie. Je tâaimais, mais les actes inexplorĂ©s de ceux qui me regardaient ont rendu notre amour attristĂ©.
Je tâaime.Â
