
Ce sourire Ă©tait ce quâil y avait de plus cher au monde, cette esquisse du plaisir Ă©tait un rayon de soleil, une lueur et un soulagement quand celui-lĂ mĂȘme se produisait pour mon plus grand bonheur.
Mon amour, que je raffole te voir rire, pour un tout et souvent pour un rien.
Mon amour jâadore lorsque tes Ă©clats couvrent nâimporte quel son prĂ©sent dans lâappartement.
Que jâaime ce moment oĂč nos regards complices dâune sottise dite se croisent tandis que les pupilles sont mouillĂ©es dâune splendeur dâhilaritĂ© que nous, nous savons jouissive et positive.Â
Ce rictus est ce quâil y a de plus cher au monde, lâutiliser au passĂ© est une hĂ©rĂ©sie tant il est existant dans nos vies, jour et nuit quand nous nous retrouvons corps-Ă -corps et entrelacĂ©s.
Sourions mon ange, rions Ă l’Ă©blouissement, quitte Ă en perdre la parole, quitte Ă en Ă©garer le pourquoi dâun commencement quâon ne comprendrait pas. Mon messager je tâen supplie rigole, enflamme tes cordes vocales pour une vibration loin du mal. Cette esquisse du plaisir est un rayon de soleil, une lueur qui dans ces moments que lâon me connait trop pleins de noirceur mâemplit dâune lumiĂšre douce et rĂ©chauffant le cĆur. Nous rions de mille-et-une splendeurs pendant ce repas, jâĂ©tais fier de moi puisquâune nouvelle fois tes fous-rires Ă©taient aux dĂ©bordants Ă©clats.
Tu rigolais de la mĂȘme maniĂšre quâun mari heureux, comme un homme dont je suis amoureux, comme un Ă©poux qui peut lire dans mes yeux.
Ă cette seconde-lĂ , jâai pensĂ© Ă tort que rien ne tâempĂȘcherait dâĂȘtre chanceux avec moi, rien ne pouvait gĂącher ce bonheur dont dâautres dans certains cas ont improprement dit quâil Ă©tait illusoire. Mon ange, tu sais jâentends encore le son de ta voix, je me rappelle davantage tout ton visage se transformer en une masse dĂ©flagrante de plaisir, je ressens supĂ©rieurement lâambiance particuliĂšre de cette soirĂ©e la. Jâai songĂ© abusivement que rien ne te nuirait dâĂȘtre heureux avec moi, ou du moins que rien de ce bien-ĂȘtre ne pouvait exploser en fracas.
Mon messager, ce jour-lĂ aprĂšs avoir supportĂ© la sonnerie de tĂ©lĂ©phone et les quelques paroles hurlantes dâune douleur que je ne connaissais pas, jâai vu pour la premiĂšre fois ce quâĂ©tait la tristesse en toi. Tes yeux bien que malicieux Ă©taient devenus un vide oĂč pas un homme courageux ne voudrait sâaventurer. Mon Ăąme, jâai eu tellement de souffrances instables en moi cette seconde-lĂ , tellement de dĂ©chirements insaisissables cette minute-lĂ .  Nous riions de mille-et-une splendeurs puis lâinstant dâaprĂšs nous pleurions de mille-et-une noirceurs. Ce sourire Ă©tait ce quâil y avait de plus onĂ©reux au monde, te lâenlever Ă©tait ce qui allait nous coĂ»ter le plus cher dans univers.
Nous riions de mille-et-une magnificences pendant ce repas, jâĂ©tais fier de moi puisquâune nouvelle fois tes fous-rires Ă©taient aux dĂ©bordants dâĂ©clats. Ă prĂ©sent nous maĂźtrisons que rien ici-bas nâest dâune certitude sur laquelle nous pouvons parier Ă sâen faire couper le bras. Mais mon chĂ©rubin chaque temps que lâĂtre suprĂȘme me donne, je tacherai de toutes mes forces de te faire esquisser ce petit sourire qui est Ă mes yeux la chose la plus prĂ©cieuse dans notre vie que nous savons tumultueuse.Â
Voici la seule promesse que je puis te tenir, lâunique prĂ©diction possible Ă rĂ©aliser, chaque jour que dieu me fait, je ferai tout pour que tes lĂšvres, ton regard et tes joues forment un Ă©clat de rire que je ne cesserai dâadmirer comme une Ćuvre picturale que je peinturerai jusquâĂ la fin de notre destinĂ©e.
Et Ă chaque moment dur de la vie, jâattendrai lâinstant opportun pour Ă nouveau te faire rire pour un rien.Â
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