20H07

C’étaient trois tentatives de suicide pour un trois zĂ©ro !

Trois ambitions pour un seul chaos, trois essais pour trois Ă©checs rĂ©alisĂ©s avec brio. Il avait tĂąchĂ© d’attenter au peu qu’il Ă©tait, mais Ă  force d’attentats dĂ©jouĂ©s il comprit que le jeu qu’il campait Ă©tait le mauvais. Ni la lame, ni la pilule et encore moins la noyade n’avaient rĂ©ussi lĂ  oĂč il savait que la dĂ©faite l’emmĂšnerait loin de ces quelques incartades dĂ©savouĂ©es. 

C’étaient trois tentatives de suicide pour un trois zĂ©ro ! La derniĂšre bien que remplie d’eau lui avait permis de reprendre un souffle nouveau aprĂšs avoir dĂ©couvert qu’en bas la lumiĂšre Ă©tait plus belle vue d’en haut. Trois ambitions pour un seul chaos, trois Ă©checs pour une esseulĂ©e raison. Vivre Ă©tait alors l’unique solution. Mais quels jeux lui restait-il Ă  interprĂ©ter ? Avait-il une autre maniĂšre de mener la guerre contre celui qu’il Ă©tait, mais ne souhaitait plus devenir ?

Un, deux, trois, zĂ©ro, cela ne parait rien, mais quand on calcule le temps qu’il lui a fallu, Ă  trancher cette Ă©nigmatique problĂ©matique  rĂ©alisĂ©e avec brio
 on comprend la fatigue et le dĂ©sir du renouveau. Le jeu qu’il campait Ă©tait le mauvais, les divertissements asociaux ont souvent Ă©tĂ© les plus immoraux. Mais qui pouvait Ă  prĂ©sent l’accompagner dans un nouveau dĂ©lassement dont il ne connait ni les rĂšgles et ni les gains que l’on peut remporter. 

Trois essais pour trois Ă©checs concrĂ©tisĂ©s, et une solitude dont il maĂźtrisait plus que parfaitement les modalitĂ©s pour l’escorter. Vivre Ă©tait alors l’unique solution, mais comment demeurer lorsque que la mort Ă©tait le seul but, qu’il s’était fixĂ© depuis le moment oĂč la pensĂ©e lui fit matĂ©rialiser qu’il Ă©tait dĂ©calĂ©, face Ă  tous ceux qu’il n’osait aborder. Un, deux, trois, zĂ©ro, cela ne parait rien, mais ce rien Ă©tait un tout qui lui faisait un mal insoutenable et qui ne le menait Ă  rien.

Un, deux, trois, zĂ©ro, il prit le temps de retrouver son souffle et choisit un jeu de balle pour passer au second niveau. Un, deux, trois, on tire et le monde retourne Ă  zĂ©ro. 

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