
Je ne pense pas que la normalitĂ© existe, je ne pense pas que les cases dans lesquelles on veut me ranger doivent ĂȘtre faites pour moi.
Il nây a rien de pire que lâennui du prĂ©sent et la peur du futur, ne pas savoir oĂč l’on va, prendre le vertige en imaginant ne serait-ce quâune seule seconde que les choses que nous vivons actuellement pourraient ne pas durer !
Certaines choses doivent ĂȘtre montrĂ©es au monde entier, dâautres cachĂ©es pour lâĂ©ternitĂ©, toi et moi faisons partie de la seconde catĂ©gorie, car le monde que nous nous efforçons dâimaginer, celui qui nous fait tant rĂȘver et transpirer, celui qui se construit Ă base dâamour et de sourire, celui qui nâest fait que de fleurs magnifiques, de poĂšmes fantastiques, de guerres inexistantes, de paroles transcendantes de beautĂ© inavouĂ©e, de joie perpĂ©tuelle, de toucher existentiel, nâexiste pas encore.

