
Tu aurais dĂ» me planter le ciseau dans la carotide, plutĂŽt que de couper le cordon de ce petit humanoĂŻde. Tu aurais dĂ» mener une fausse-couche et valider mon avortement, plutĂŽt que de jouer Ă cette mascarade parodique de ta vision catholique. La semence Ă©tait dâune nature fĂ©roce. Jâaurais voulu que tu ensemences des canifs dans la fontanelle de mes idĂ©es et que tu le fasses littĂ©ralement sans y penser.
Jâaurais souhaitĂ© que tu y piques et repiques des poignards, dans ce corps que tu ne pouvais admirer. Car les faits nâĂ©taient que des Ă©checs, ton accouchement une arme blanche contre ce chĂ©rubin que tu laisseras sans enfance. La semence Ă©tait dâune nature fĂ©roce, mais tu avais le pouvoir dâinstaller un bistouri dans mon sternum pour y jucher la mort quâaujourdâhui, je ne cesse de boiser dans la forĂȘt de tes actes manquĂ©s que seul toi, tu te pardonneras Ă jamais.
Tu aurais dĂ» me planter le ciseau dans la carotide, plutĂŽt que de couper le cordon de ce petit humanoĂŻde, mais ta lĂąchetĂ© Ă©tait un surnom quâon te disait patronyme, et tu nâas fait que regarder le constat de cet exploit typhoĂŻde.


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