
Je rĂȘverai d’un futur, j’amourerai un passĂ© et existerai au prĂ©sent dans les vagues dâun sentiment, que je savais par avance sans mer et sans ressentiment.
LâocĂ©an des mots Ă©tait une larme sans houle, mais qui durait sans demeure dans un flot dâinexistence gĂąchĂ©.
Je pleurais des vies que je nâavais pas, des regrets de qui je nâĂ©tais pas. Les flots et les plaines Ă©taient des lieux que je buvais sans retenue pour y combler une soif dâamour que je ne connaissais pas. LâimprĂ©cis et lâindĂ©fini Ă©taient un rivage sans reflux et sans nuage, ils nâavaient que leurs prĂ©sences et leurs douleurs pour me rendre hommage. Jâai voulu mâĂ©chouer sur un sable synthĂ©tique de succĂ©danĂ©, mais mĂȘme les barbituriques me renvoyaient vers une riviĂšre dâobscur dĂ©bordement de satiĂ©tĂ©. Puis un jour le naufrage vers ce que je pensais ĂȘtre les ruines de mon dĂ©sastre, mâemmena vers une porte dâengloutissement, pour me faire gagner le contentement et la gaietĂ© dâĂȘtre aimĂ© Ă tes cĂŽtĂ©s.
Finalement jâamourerai un futur, existerai au passĂ© et rĂȘverai un prĂ©sent. Car rĂȘver, câest laisser aller son imagination, et ensemble les lacs de nos sentiments nous laissent penser que notre rĂȘverie ne cessera de se rĂ©aliser.

22h54 c’est un peu tĂŽt pour les barbituriques !
Jamais trop tĂŽt, tout le temps trop tard .đ€Žđ»