
Caresser ta chair, pour effleurer les anatomies les plus intimes de ton organisme.
Il y a un dĂ©sir de frĂŽler la masse pour savourer lâorgane, qui avec dĂ©lectation nous soumet Ă la tentation de lâassociation de corps.
Ciseler chacun de tes membres, pour en obtenir lâadoucissement dur que nous mĂ©ritons ensemble, il nous faut limer la matiĂšre, pour en obtenir la perfection de la corporation profonde.
Aimer le dĂ©fi dĂ©viant, pour polir sans retenue la substance Ă©lĂ©mentaire dâune semence rudimentaire.
Jâai aimĂ© ingurgiter chaque larme, chaque globule, chaque cellule, mais surtout ingĂ©rer avec dĂ©votion tous les germes que tu me laissais engloutir, humer, happer, dĂ©vorer avec la plus grande ferveur que tu mĂ©ritais.
Car admettre câest soumettre et soumettre câest ĂȘtre.

Bon jour,
« Car admettre câest soumettre et soumettre câest ĂȘtre » : ce propos me laisse perplexe, car je suis un insoumis … alors, je ne peux ĂȘtre ? Suis-je quelqu’un d’autre ? Possible …
En tout cas un texte Ă la fois sensuel et guerrier …
Max-Louis
Vous avez raison l’insoumission et un acte puissant que seul ceux qui ont une force d’esprit peuvent faire. Le texte, je le voulais sexuelle et violent en mĂȘme temps. Merci de votre message.
J’aime