10H59

Toc, toc
 toc, quelle belle Ă©poque, il suffit de trois toc, toc toc, pour que le stock de votre fiertĂ© disparaisse comme l’histoire d’une anecdote, d’une capote qui capota et crĂ©a une compote meurtriĂšre Ă  celui qui reçut la gluante poix sans antidote.

La porte s’ouvre
 L’homme n’est pas un homme, il est un mastodonte, les bras sont gĂ©ants, la gueule colossale, les jambes herculĂ©ennes, et la verge titanesque. L’heure se devra d’ĂȘtre ailleurs, le psychologique deviendra-t-il nĂ©crologique ? 

 Je dĂ©pose mon cƓur sur le plateau disposĂ© prĂšs de la porte, il ne me sera pas d’une grand utilitĂ©, il ne l’a jamais Ă©tĂ©, les sentiments ont toujours eu une certaine hostilitĂ© dans mon auto-perception. 

Destituer son cƓur de son corps, c’est assumer le fait de remettre Ă  leur place les choses quand elles ne le sont pas. Mettre en dĂ©pĂŽt-vente un corps, emmagasiner des pensĂ©es, congĂ©dier un Ă©tat pour faire place Ă  une certification de paraĂźtre. 

Je le pense plus en sĂ©curitĂ© (mon cƓur) Ă  l’extĂ©rieur qu’à l’intĂ©rieur de cette demeure en dĂ©composition.  

2 commentaires sur “10H59

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